Les ailes principales ne posent guère de problème si ce n'est que les morceaux composant l'extrados et l'intrados n'avait pas la même longueur ce qui m'a obligé à retailler le plus long. L'installation du train d'aterrissage se fait avec une relative facilité si l'on a bien pris soin de retailler les pièces de bloquage du train qui étaient noyées dans une masse informe de plastique.
le train dans son logement. Comme l'avion sera représenté écrasé dans de la glace, j'ai choisi de monter le Stormovik train rentré. Il faut donc refermer les trappes de train sur les intrados. à encore, il y aurait un gros travail de rebouchage et de ponçage dont je me suis abstenu puisque cette face de l'appareil sera invisible dans le diorama.Les pales d'hélice sont tordues, j'en ai accentué la torsion, l'avion a percuté le sol hélice tournante, il faut rester réaliste.
Le poste de pilotage est désespément vide, pas de cadrans, pas même de tableau de bord, pas de manche à balais, encore moins de palonniers, rien! j'ai donc décidé de changr la position initiale du pilote pour en fairs un cadavre, dont la tête aurair heurté le pare brise. Opération chirurgicale :
Il s'agit de couper le pilote en deux parties après avoir désolidarisé les bras des jambes Il faut ensuite retailler le bassin en biais de manière à ce le tronc une fois replacé penche vers l'avant :
Au remontage, la figurine présente un large trou dans le bas du dos. Il faut le combler avec une pâte obtenue en mélangeant des rognures de plastique avec de la colle pour maquettes.
Pendant que le pilote sèche, il est temps de songer à pratiquer les trous qui figureront les impacts d'obus de flak ou d'un chasseur allemand puisque l'avion écrasé a été préalablement touché d'une manière ou d'une autre. Ces trous sont réalisés à la fraise de dentiste montée sur une mini perceuse :
les ailes subiront le même sort ainsi que d'autres parties de l'avion :
Pour la peinture de l'avion j'ai choisi un camouflage traditionel à base de marron et de vert, mais en y ajoutant une peinture "hiver" à base de blanc, les russes excellaient dans ce type de dessins et bon nombres d'avions portaient ainsi des taches étranges et il faut bien le dire, assez estétiques.Le pilote peint est installé façon cadvre dans l'abitacle de l'avion après installation du parebrise. notez les sangles du pilote, elles sont faites de petites bandes d'emballage de ferrero rocher peintes en jaune...le reste de la verrière est ensuite peint et collé sur l'avion. j'ai également pratiqué un trou dans la verrière et un étoilé au cutter : Les impacts ont été entourés de peinture aluminium (Humbrol n°11)
Les marques de nationalité sont ensuite collées sur l'avion (je n'ai pas posé celles des intrados, on ne les verrait plus une fois l'avion dans la glace...
La phase suivante est celle du vieillissement de l'appareil qui sera modéré puisque quasiment toute la surface de l'avion sera recouverte de neige... L'enneigement est fait en déposant une couche de vernis mat et en la saupoudrant (dans le frais) de bicarbonate de sodium : Laissez sécher puis renversez simplement la maquette pour faire tomber le surplus de poudre de bicarbonate... L'avion est entièrement enneigé avec ce procédé.Il est temps maintenant de procéder à la préparation du terrain qui va recevoir l'étang. Sur une base de contreplaqué, j'ai collé un bloc de polistyrène préalablement découpé à la bonne mesure dans une plaque achetée pour une somme modique chez l'Emoi-Chagrin. J'ai taillé le relief au cutter ainsi que la cuvette qui retiendra l'eau de l'étang. Cette cuvette, une fois terminée est enduite de colle à bois et saupoudrée dans le frais, de terre moulue, pour figurer le fond.Le fond de terre, une fois sec, j'ai ajouté des touches de peinture verte (humbrol) puis lorsque celle-ci fut sèche, j'ai procédé à la première coulée. J'ai terminé mon stock de produit GPP dit "Eau calme", celui là même que j'avais utilisé pour le petit étand du B17 récemment primé (voir en haut de page). Ce produit est formidable, malheureusement, GPP a fermé ses portes il y a peu, on en trouve plus, sauf à tomber dans un magasin qui aurait encore du stock. Dans ce ces n'hésitez surtout pas à en acheter. J'ai complété mes coulées avec un autre produit de la marque Citadell, acheté (très cher) dans un magasin de loisirs créatifs. L'effet est identique. La première coulée est laissée "nature" :
L'avion est placé dans le liquide encore frais, ainsi que des morceaux de plexi coupés au cutter et poncés au papier de verre (attention : du 1000) qui sont direcrement enfoncés dans le sol. Ces morceaux de plexi figureront la couche de glace éclatée par le choc de l'avion.
Cinq coulées seront nécessaires pou remplir l'étang, chacune étant espacée de 36 heures pour permettre un séchage complet. Chaque couche suivant le première reçoit une pulvérisation de bisarbonate de sodium (la dose augmentant à chaque couche) pour donner, par endroits une impression d'épaisseur de glace plus importante.
Installation d'un peu de produit imitant l'eau (qui deviendra transparent au séchage) pour figurer l'écoulement gelé :
Suite de l'enneigement et fabrication d'une cloture à l'aide de tronçons de tige Evergreen (plastique blanc) plantés dans des trous et collés à la colle à bois :
Peinture des tronçons de tige Evergreen couleur bois et installation des fils de cloture , ici, du fil électrique récupéré dans des câbles d'écouteurs d'un kit mains libres de téléphone mobile :
Suite de l'enneigement du sol, peinture des fils de la cloture avec un mélange de gris (humbrol satin n° 164) et d'alu (humbrol n°11) et enneigement des fils de clôture (vernis matt humbrol et saupoudrage de bicarbonate de sodium...
La ruine de la maison est de la marque Airfix, c'est une très belle maquette, complète, je n'en utiliserai que le principal, laissant les acessoires de côté. Début de painture après montage :
Préparation de la surface intérieure du sol de la maison, fabrication du plancher détruit par les flammes (morceaux de fond de boîte de camembert sculptés au cutter) et terre (suivant la méthode maintenant habituelle :
Effet brûlé sur le plancher : noir mat Humbrol et blanc dans le frais pour imiter la cendre...
Positionnement définitif de la maison et collage avant enneigement :
la maison enneigée (bicarbonate de sodium saupoudré sur vernis mat Humbrol appliqué au pinceau)
Une fois la maison collée et enneigée, il faut peindre les retouches de l'intérieur (qui a brulé) avant d'y mettre aussi de la neige :
badigeonnez de colle à bois ces espaces ainsi délimités, saupoudrez-les de terre moulue puis de colle à bois et de bicarbonate tout en mélangeant l'ensemble au pinceau. lorsque le mélange est saturé de bicarmonate, celui-ci ne se dissout plus et vous obtenez de la boue avec de la neige dessus :
Pose des accessoires :
les corbeaux!...
Laissez sécher puis appliquez la peinture hivernale (humbrol blanc mat) Cette peinture était généralement un badigeon à l'eau (comme la peinture sable de nos blindés actuels), il lui arrivait donc fréquemment de s'écailler, laissant apapraître le gris panzer original par endroits... Pour obtenir cet effet, une fois le blanc (ici dilué à l'essance à briquet) sec, paddez un pinceau trempé dans de l'eau sur le sel qui va fondre et emporter avec lui la peinture blanche, laissant apparaître le gris. C'est ce que l'on appelle dans notre jargon la technique du sel :
Ici, l'artillerie étant depuis longtemps dans la neige et le frois, j'ai imaginé qu'en plus, elle commençait à rouiller..., j'ai donc fait des traces de rouilles sur le gris avec du jaune (hubrol 24, du marron humbrol 163 et du rouge foncé) :
Mise en place de l'artillerie et des figurines :
Le Flak est placé sur la colline et le pak 40 : dans la ruine de la maison
Les figurines sons disséminées tout autour de la ruine, un panzergrenadier est descendu près de l'étang dans le but de tirer les corbeaux...
Fin de la première partie de ce diorama...
Ouah !
RépondreSupprimerSuperbe, je suis bluffé !
Très très impressionnant !!! Vivement la suite !!
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