lundi 2 janvier 2012

Départ en mission de reconnaissance...

Les photos qui ont inspiré le diorama :


La maquette est un MITSUBISHI KI-47 au 1/72ème  de chez Haségawa.


Le montage est très facile, les pièces sont d'une très grande qualité. ci-dessus : le poste de pilotage.


Il est ensuite emprisonné dans les deux parties de la cellule dont l'intérieur a été peint du même vert .


     Les extrados sont montés sur le bloc d'intrados, attention à bien respecter l'écart nécessaire à l’insertion de la cellule. Une fois l'ensemble collé, j'ai procédé à l'application, au pinceau, d'un "jus" pour marquer les gravures en creux (Humbrol mat noir + essence à briquet)

 Les demi capots moteurs sont traités de la même façon et collés sur les extrados 
(attention au sens, il y en a un gauche et un droit. procédez toujours à un essai à blanc avant collage).

 Montage des deux demi puits de train sur les intrados.
 Prévoir la peinture de l'emplacement des trains au montage puis installation de la roulette de queue.

 Positionnement des jambes de train et collage...


Installation des roues préalablement peintes.

     Une fois le train monté (il est nécessaire de faire le circuit hydraulique de freinage inexistant dans la boîte. J'utilise à cette échelle, du fil de cuivre récupéré dans les câbles de souris informatiques. Ne pas oublier de faire les harnachements des sièges, feuille d'alu peinte et découpée à la mesure).

Début de peinture en trois tons ; deux marrons et un vert. Les hélices et leurs casseroles sont peintes en marron rouille.(peinture Humbrol appliquée au pinceau).

Travail de masquage des verrières, là c'est fastidieux! il faut beaucoup de patience et surtout rester calme...

    Peinture des verrières et démasquage, le démasquage est tout aussi long que le masquage, ne vous y fiez pas! Mais le résultat est là! Pour les grandes verrières comme celle-ci je ne conseille pas la peinture à main levée, directement sur les vitres sans masquage, vous risquez d'aller tout droit à la catastrophe!



    Positionnement de la verrière et collage au Micro Kristal Klean. Je déconseille absolument la colle à maquette qui va certainement altérer votre peinture en la cloquant, sans compter le risque, toujours présent du doigt mal placé (comme par hasard, enduit d'un peu de colle) qui ne manquera pas de faire une tache lépreuse quelque part. On peut utiliser également de la colle à bois, mais celle-ci reste translucide en séchant alors que le MKK devient totalement transparent.(3,50€ le flacon dans les magasin de modélisme).
la flèche rouge montre un décalage dans la peinture du camouflage, ce sera rétabli par la suite.



   Fabrication des feux de position : une fois la peinture (rouge ou verte suivant l'aile) appliquée et sèche, recouvrez le tout d'une couche de MKK (ici en blanc laiteux parce qu’il est frais) qui, en séchant, donnera l'aspect d'une vitre.

Délimitation des emplacements des peintures jaunes des bords d'attaque des ailes puis peinture...

Installation des décalcomanies et patine de l'appareil.

   Je patine habituellement mes maquettes avec des pastels secs (marque Rembrandt). 
   Pourquoi patiner une maquette? Il faut savoir que les maquettes au 1/72 sont petites, l'envergure de celle-ci ne dépasse guère 20cm. Si vous laissez la peinture telle quelle, vous allez perdre tout le relief de la machine. pour pallier à ce genre d'inconvénient, d'aucuns peignent avec des peintures légèrement plus claires que les tons originaux. je préfère appliquer les tons originaux et refaire les reliefs au pastel. Ainsi, l'avion sera plus foncé  le long des capots moteurs sur les extrados ainsi qu'à la jointure des ailes sur la cellule et plus clair sur le dessus de la cellule et des capots moteurs...  (cf photo ci-dessus).

Patine des intrados et du dessous de la cellule.
Le principe est le même. Mais comment s'y prendre?...

Méthode de patine 
Il s'agit de râper un peu de pastel dans un récipient (ici un couvercle de pot de confiture) et de se munir d'une petite brosse...

On applique ensuite la brosse trempée dans la poudre sur les gravures en creux et de jouer avec le relief de l'appareil en n'oubliant jamais le principe général qui veut que, pour l’œil humain ; tout ce qui est clair avance et tout ce qui est foncé recule (cf les trais foncés le long des capots de puits de train sur la photo ci-dessus)

Positionnement des salissures d'échappement (en noir) et installation des décalcomanies.
La pose des décalcomanies est toujours délicate. Dans la majorité des boîtes, ils sont assez fins. Il faut tout de même prendre certaines précautions au moment de les poser. D'abord, je mets une légère couche de vernis mat (Humbrol) à l'emplacement où je dois les installer. avant qu'ils ne soient totalement secs, je marque les gravures en creux en passant un ongle de façon à ce que le transfert "entre" dans le creux.



      Une fois les creux marqués, laisser sécher  puis appliquer une seconde couche de vernis mat sur le transfert, ainsi il ne bougera plus et restera intact malgré le temps.

 Le vieillissement : 

           Je vous l'ai déjà dit, je préfère les machines qui ont du vécu plutôt qu'un avion flambant neuf! Bien entendu, cela n'enlève rien aux autres, il m'est arrivé d'en représenter, comme le Thunderboldt aux couleurs françaises monté récemment. Mais je préfère les avions fatigués.
          Il faut donc procéder au vieillissement de l'appareil. 
         Pour ce faire il faut observer les points d'usures par frottement de l'air (tranche les pales d'hélice, dans le sens de rotation, bords d'attaque des ailes, nez de l'appareil, bords de fuite des ailerons) 
        ainsi que celles dues aux interventions humaines (extrados à la jointure des ailes et de la cellule à cause du passage répété des pilotes et mécanos, peinture des verrières aux endroits de l'ouverture et des glissières, et tous les emplacements qui sont régulièrement ouverts pour diverses vérifications. Généralement c'est ouvert à l'aide d'un tournevis, ça laisse des traces sur la peinture.)
          Je marque ces traces d'usure avec de la peinture alu : (Humbrol n°11 ou n°56) (cf photo ci-dessus).



L'avion terminé
Au passage, remarquez les cocardes des extrados vieillies elles aussi...

        Un vieillissement est toujours délicat à réaliser, en effet, il est indispensable d'avoir un maximum de renseignements sur l'appareil pour ne pas, comme ici, se planter lamentablement! Rassurez-vous j'ai rectifié l'énorme erreur par la suite. Je m'explique : 
        L'avion est beau, vieilli, patiné et tout et tout, MAIS! J'ai bêtement marqué des traces d'usure de glissière des verrières (sous les verrières et vers l'arrière) C'est, apriori, logique! Sauf que les verrières de cet appareil ne glissent pas vers l'arrière mais s'ouvrent sur le côté gauche de l'appareil en se repliant vers la droite! Erreur fatale! C'est ce qu'on appelle en jargon de modéliste : le détail qui tue! (cf la photo ci dessous d'un KI-47 récupéré par les américains pendant la seconde guerre)



L'erreur de vieillissement est réparée...

PRÉPARATION  DU  DÉCORS :

             La scène se déroule au Japon et j'aime beaucoup l'impression de calme procurée par les rizières de la première photo.   Je vais me servir de polystyrène comme base de décors (collé sur une plaque de contre plaqué) Première étape, sculpture des rizières dans le polystyrène :

Sculpture des rizières

Positionnement et collage des rizières sur la base de polystyrène :

Un enduit de colle pour polystyrène isolera parfaitement de la résine qui y sera versée.

Montage et peinture de la maison en bambou qui servira de Quartier général (maquette AIRFIX)


Test à blanc des différents éléments.

Préparation du sol.

         Comme à l'accoutumée, tout commence par le collage d'une feuille d'herbe pour décors de trains (marque Faller), des plaques d'herbe ont été enlevées à l'eau, elles seront recouvertes de terre moulue. Un flocage a été collé sur les rebords verticaux des rizières.

Installation de la terre et de l'arbre

        Il s'agit ici encore de terre moulue saupoudrée sur un lit de colle à bois.
         L'arbre est une branche récupérée dans le cimetière voisin.

Les marches du chemin

         Après avoir taillé les marches au cutter dans la masse, j'ai collé des planchettes de balsa puis enfoncé des tronçons de tiges (marque EVERGREEN).

Finition du chemin.

        Le chemin est, lui aussi recouvert de terre moulue.

Préparation des rizières.

         Peinture des fonds de rizières, mélange grossier de marrons et de verts (HUMBROL).

Vue générale


Planter le riz :
 Les premiers plans et les sillons.

          Après avoir taillé des sillons (c'est assez dur) dans la croute des fonds, installer les tiges de riz après avoir comblé chaque sillon de colle à bois.

         Les tiges de riz sont des poils de balai peints en vert et découpés à la demande. (photo ci-dessous)
 Les tiges de riz.



La première rizière se remplit... 
          Elles ne le seront pas toutes, j'ai l'intention de mettre des figurines de riziculteurs


La rizière, une fois implantée est recouverte de résine.

               Il s'agit ici d'un produit de la marque Citadel, pour les jeux de plateaux comportant de multiples figurines. Le produit n'est pas assez transparent à mon goût, (mais cela passera pour des rizières) mais est surtout extrêmement cher! Plus de 20€ les 15 centilitres! Âmes sensibles et portemonnaies fragiles s'abstenir.
               La résine est réparties en plusieurs coulées, attendre que la première soit sèche (transparente), avant de couler la seconde. Pas plus de deux millimètres d'épaisseur à la fois...

Les fantassins

                Deux figurines de fantassins étaient proposées dans la boîte AIRFIX contenant la maison. Elles sont d'excellente qualité. les voici peintes.

 Une mise en situation s'impose...


Installation des riziculteurs.
         Ce sont des figurines de la marque Preiser.Elles sont collées sur la première couche de résine avant coulée des autres, de façon à ce que leurs pieds soient immergés. Des poils de balai figurent les premiers plans repiqués...



Contrôle de la pousse du riz...

                 On peut voir l'eau au bord avant de la rizière... Elle a été installée à l'aide d'une seringue entre les rangées de poils peints.

Les oiseaux.

Quelques colombes s'ébattent sur le toit de bambous (figurines Preiser)


Installation des fleurs dans l'arbre.

Chaque touffe de fleurs est découpée puis collée à la cyano dans l'arbre.

 Le personnel navigant

                Ce sont des figurines Haségawa, le pilote ouvre la verrière tandis que le radio navigateur attend  près de l'appareil (peintures Humbrol)

Vue "aérienne" des rizières et du terrain.






Mitsubishi KI-47
Départ en mission de reconnaissance
Japon, printemps 1945.

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