vendredi 28 février 2014

Le cirque ROSARIUS (ROSARIUS ZIRKUS)

L'unité a été formée par Theodor Rosarius en 1943 et faisait partie de la 2. / Versuchsverband Oberbefehlshaber der Luftwaffe . Le Zirkus a également visité aérodromes opérationnels démontrant pilotes de la Luftwaffe l'avion capturé et les former aux techniques pour contrer ces avions. Le Zirkus Rosarius semblait avoir mérité l'utilisation de son propre Geschwaderkennung ("code Geschwader") de "T9", avec un peu de l'avion de l'unité venant de KG 200 , qui a déjà utilisé le code d'identification «A3» de cette aile.

 
    



Les photos qui ont inspiré ce dirorma : 

 
La maquette : 

C'est une Hasegawa au 1/72, un spitfire Mk.IX présenté comme étant celui de Pierre Clostermann : 



      Je vais donc bien utiliser les pièces de la maquette, mais la peinture et les signes de reconnaissance, ainsi que les immatriculations seront tirées de ma boîte à rabiot ou, tout simplement, fabriqués avec des lettres adhésives...




      Le montage du poste de pilotage ne présente aucune difficultés, vous en connaissez maintenant les méthodes, y compris pour la fabrication des harnais, je passe donc cette étape sous silence, pour en arriver directement à la mise en croix de l'appareil 








      


    Bien entendu, il faudra sacrifier patiemment aux séances de pose des bandes cache pour opérer un masticage et un ponçage en règle 








  



La maquette sera poncée sur tous les raccords








Préparation de la cellule pour peinture : 


     Il s'agit d'enduire toutes les gravures en creux d'un jus (noir mat Humbrol n°33 + essence à briquet, le tout assez liquide). Le procédé est très simple et facile, maintenez la surface à enduire verticalement et posez votre pinceau en haut d'une gravure, le liquide coulera de lui même et remplira toutes les gravures qu'il atteindra. recommencez plus bas, là ou le jus s'est arrêté de couler...






      


     Procédez de la même façon sur toutes les surfaces de la maquette, ne vous inquiétez pas des points de peinture, cela partira au frottage, mais pour l'instant laissez sécher...







   
 

  Une fois le jus bien sec, munissez-vous d'un mouchoir en papier et frottez énergiquement chaque surface pour enlever le surplus de jus noir.

      Il est indispensable de noircir les gravures en creux, elle réapparaîtront une fois votre peinture à l'aérographe sèche.




      Peindre à l'aérographe nécessite souvent un long travail de cache des parties qui ne doivent pas recevoir de peinture. C'est assez délicat mais très important. Autre importance, toujours commencer par la couleur la plus claire. Les avions capturés par les Allemands étaient (presque) toujours peints avec les intrados, la dérive et les ailerons de dérive en jaune J'ai donc commencé par le jaune...






     Laissez sécher au moins 24 heures avant d'enlever les bandes caches et les protections ; remettez ensuite d'autres protections  sur le jaune pour appliquer la couleur suivante, plus foncée, ici un gris-bleu Luftwaffe...






 Comme vous pouvez le constater, les gravures en creux ressortent très bien (extrados gauche).
    




 


    Les échappements peints couleur rouille sont ensuite collés au Micro Kristal Klear. Les sorties d'échappement sont peintes en trompe l’œil (Humbrol noir mat n°33) C'est bien plus rapide et tout aussi efficace que d'essayer de les creuser réellement, à cette échelle là, même avec l'outillage le plus petit, cela mène souvent à une catastrophe, donc ne vous cassez pas la tête







    


 Les parties des trains sont peintes avant assemblage puis collées, n'oubliez pas d'ajouter la durite de freins, au 1/72ème, le brin d'un câble d'écouteur de téléphone portable est le bon diamètre. le peindre couleur métal, bien entendu









     Découpez le brelage du pilote dans un opercule métallique de boîte de margarine, le peindre puis le mettre en place sur le siège...














 Ici le brelage est en place.

 







    Positionnez le train en vérifiant constamment les angles pendant le séchage...











           Il est temps de s'attaquer à la pose des décals. S'agissant d'une décoration inexistante dans mon stock, je vais devoir piocher dans ma boîte à rabiots pour la réaliser. Les lettres seront prises dans d'anciennes plaques Letraset. 
           Il n'est pas facile de fixer ce genre de lettre à transférer sur des surfaces non planes. je vais donc vous donner ici un truc pour faciliter les choses :  sur les plaques de décals, il y a souvent des endroits vierges. positionnez vos lettres dessus, transférez-les comme à l'habitude, puis passez une couche de vernis mat au pinceau. Laissez sécher jusqu'au lendemain, vous pourrez utiliser ces lettres comme n'importe quel décalque...





    La difficulté est de trouver les marques blanches, ici : T9 qui était la marque du Rozarius zirkus  je l'ais trouvée dans des immatriculations d'un char M18 au 1/35 monté pour un ami.
Les lettres E et B sont des lettres à transférer posées selon la méthode indiquée au paragraphe précédent.



 

     L'immatriculation des intrados est toujours très grande sur  ces appareils de la K 200...










 

     Le décors est volontairement minimaliste et traité de manière habituelle, reportez-vous aux articles précédents. 
    La peinture de la maquette est entièrement reprise aux pastels secs de manière à redonner du relief à l'ensemble. la verrière est collée au MKK, produit que vous connaissez maintenant parfaitement, l'antenne radio est réalisée en plastique étiré à chaud et peinte du même ton gris bleu que l'avion.
     L'ensemble de l'avion a reçu une couche de vernis mat  Humbrol.







 Le soir tombe sur le Spitfire du Rosarius Zirkus, 
stationné quelque part en Allemagne en juillet 1943...


Qu'en pensez-vous?



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