samedi 1 mars 2014

MAYDAY!... F5F Northrop en perdition...






       Le F5F Northrop est un avion que je trouve superbe. Lorsque j'étais dans les commandos de l'air, j'eus l'occasion de les protéger, c'est  un de ceux que je préfère.


LA MAQUETTE : 



       Il s'agit ici d'un F-5B, B pour biplace, j'aurais préféré un F, monoplace, mais les lois du marché en ont décidé autrement. Comme indiqué sur la boîte, in est de la marque Italieri à l'échelle 1/72. Le prix est relativement modeste. J'ai décidé de réaliser la version canadienne camouflée trois tons, jaune-beige, marron et vert. Les intrados sont en gris.




LE MONTAGE :
       Cette maquette est facile à monter, la difficulté résidant dans l'assemblage des divers modules montés, là il est nécessaire de  faire preuve de patience et de chercher l'assemblage parfait,  cela demande de la patience et de la persévérance, masticages et ponçages vont vous prendre beaucoup de temps... Nerveux : abstenez-vous!

      Vous l'aurez compris en regardant la première photo de gauche, en haut ; je ne vais pas me contenter de monter ce jet sur ses roues pour qu'il attende patiemment, sur un tarmac, non! Dans le cadre de mes recherches perpétuelles sur le moyen de donner une impression de mouvement avec des objets statiques, j'ai décidé de représenter l'éjection d'un pilote son aéronef étant en perdition...
    Le premier module à monter est le poste de pilotage. deux sièges sont proposés, ce sont des sièges éjectables à poignées basses latérales, c'est à dire que, pour s'éjecter, le pilote tire les poignées jaunes situées de part et d'autre du bac de son siège, ce qui déclenche la mise à feu de la fusée. 
Voulant figurer une éjection du pilote place avant (la place arrière sera vide et fermée), il est nécessaire de modifier le siège en découpant les rails de guidage  situés à l'arrière du siège, ils restent dans l'avion...

    

Les rails du siège avant sont découpés et positionnés dans l'avion. le siège arrière reste intact, la préparation des tableaux de bord est assez délicate, mais pas insurmontable. Il y a cependant pas mal de détails à ajouter, on les retrouve sur les photos prises dans les avions réels, vous en trouverez sur le Net sans problèmes.




    


Le siège restant à bord est équipé de ses sangles (planche de décalcomanies fournie, elle est d'ailleurs très complète et de très bonne qualité.







    
Une fois le poste de pilotage terminé, il s'agit de l'insérer dans le nez de l'appareil qui est en deux parties qu'il est nécessaire de coller, puis mastiquer et poncer.





Ici quelques modifications s'imposent. Il s'agit de coller au plus près à la réalité, donc, en me basant sur une photo de l'original, j'ai ajouté quelques éléments en scratch, notamment des durites  en fil électrique. Celle de l'arrière demeure en place (elle est noire et fait une demi boucle), celle de l'avant est encore rouge et est arrachée à cause du départ du siège...








Il faut ensuite coller les deux parties  de l'arrière de l'appareil et les deux modules, arrière et avant, ensemble.










Attention, chaque assemblage de module nécessite un masticage et un ou plusieurs ponçages...








On collera ensuite les entrées d'air








     





   

         Attention, ici aussi : masticage et ponçage obligatoires. La voilure entre dans la rainure sur le côté, il faudra qu'elle s'y adapte parfaitement...









     Montage de la voilure à blanc, le contact doit être parfait...







LA PEINTURE :


    


     Une fois l'avion parfaitement assemblé, on remplit les creux avec le jus habituel (humbrol noir mat n°33 + essence à briquet). On frottrera ensuite le surplus avec un sopalin sec.







         Premier passage en cabine. on applique la couleur la plus claire sur toute la surface de l'avion. Il faut laisser sécher la peinture entre chaque couche(je laisse 24h de repos à la peinture avant de repasser la seconde couleur et ainsi de suite)







Peinture des intrados en gris...

















       Application du vert, toujours  à l'aérographe, mais à main levée, directement sur le jaune pâle.











        La troisième couche a été appliquée et, les retouches faites, je commence à appliquer la décoration sur l'appareil.












        On collera ensuite les tuyères qui seront peintes au pinceau en aluminium Humbrol mélangé avec de l'acrylique jaune transparent pour donner l'impression de métal chauffé. L'intérieur des tuyères sera peint en noir mat.








   

          Détails des décalcomanies. Ils seront vernis (vernis mat) une fois posés.










                Pose de la verrière arrière et collage au Micro Kristal Clear... Le pare brise est également posé à l'avant mais la verrière ne sera pas installée, le pilote s'éjectant...









     L'avion est terminé. Il ne faut pas le patiner, les jets n'ont pas une multitude d'heures de combat à leur actif (heureusement) et la qualité des peintures est nettement supérieure à celles des chasseurs japonais de la seconde guerre mondiale, loin s'en faut. Donc, il vaut mieux garder une peinture plutôt fraiche...



  

      J'ai donc réservé le siège avant pour simuler l'éjection du pilote. Il est peint, il faut désormais trouver un pilote. En effet, il n'y en a pas dans la boîte de la maquette, il faut donc avoir recours à la boîte dite "à rabiot", dans laquelle on range tous les morceaux de maquettes n'ayant pas servi, et les pilotes...

        Le pilote de ma réserve est des plus basiques, peu de détails, mais c'est le seul que j'ai trouvé à la bonne taille. Un opération chirurgicale s'impose avant tout, en effet les jambes de notre pilote doivent être repliées vers le siège, celui-ci les avait allongées. il faut donc lui redonner la juste forme au cutter et recoller les jambes au mastic après avoir pratiqué une entaille  en V inversé sous les genoux...



       

         Il s'agit maintenant de peindre le pilote et de lui ajouter ses accessoires (pantalon anti G, masque à oxygène, cartes dans les poches,Mae West, sangles l'attachant au siège etc.











       Préparation de l'éjection. Il faut donner l'impression de mouvement alors que rien ne bouge... Je vais donc planter mon siège et son occupant en haut d'une tige transparente (récupérée sur les grappes de verrières et autres hublots. Ici la tige est trop longue, il me faut mettre le siège au-dessus, comme suspendu en l'air, certes, mais il faut également que les flammes de la fusée emplissent la cabine et cachent en même temps le support.


       Pour les flammes et la fumée, je vais utiliser du filtre d'aquarium que je mettrais en forme avant peinture... A droite : essai à blanc des morceaux de filtre...







    Les flammes d'éjection sont jaunes et la fumée blanche... Début de peinture de l'éjection... Vous remarquerez la tige de maintien de l'avion sortant du réacteur droit...











     Les flammes du feu réacteur sont généralement rouge-orangé, suivies d'une épaisse fumée noire.


        Le filtre d'aquarium est passé autour de la tige de maintien en cuivre, elle sera ensuite pliée à angle droit pour être introduite verticalement au sommet de la montagne




LE DÉCOR :   J'ai décidé de placer l'avion en altitude, il vient de franchir le sommet d'une montagne, il faudra donc donner une impression d'altitude malgré les 30cm d'écart entre le sommet et le sol. Pour cela, je dois impérativement changer d'échelle. Le paysage du bas sera donc à une échelle beaucoup plus petite, correspondant à l'échelle N pour les trains électriques. Mais tout d'abord, il faut fabriquer les éléments de la montagne en styrodur et selon la méthode traditionnelle des courbes de niveau que l'on trouve sur les cartes routières Plusieurs plaques seront nécessaires pour atteindre la hauteur voulue...

 

        Chaque plaque est ensuite découpée puis collée aux autres (colle à bois) avec un renfort de brochettes en bois. la façade est ensuite sculptée à la ponceuse montée sur la Drémel...










ATTENTION DANGER ! 
           Ce ponçage nécessite le port d'un masque et de lunettes de protection car l'abrasif crée une poudre d'infimes particules (en bleu sur le manche gris de la Drémel) qu'il ne faut absolument pas respirer.







        La superposition décalée des plaques permet d'obtenir des surplombs, de faire des grottes et de créer des pitons, bref, vous pouvez vous lâcher...








 La montagne est presque terminée, il reste encore le bas a sculpter et a ajouter les sommets...











Premières couches de différents gris, appliquées au pinceau sue un fond noir (jus habituel de noir mat Humbrol n°33 et d'essence à briquet)







On estompera mes joints des strates au plâtre de moulage...







Après collage des éboulis (litière pour chat sur colle à bois, on procèdera à la finition peinture en éclaircissant les arrêtes pour accentuer le relief. En bas, début de traçage de la rivière que l'on représentera  à l'échelle N des trains électriques, pour accentuer l'impression de hauteur.






Une cascade (toujours à l'échelle N) est installée.un produit imitant l'eau est coulé sur des supports en plastique transparent. On peut également couler ce produit sur du film alimentaire posé à plat et l'installer une fois sec.









 De toute manière, il faudra reprendre l'eau à l'acrylique blanche après séchage. On installe ensuite le relief, ici des haires fleuries, nous sommes au printemps, l'herbe a été repeinte aux couleurs de saison.






Des sapins, des rochers entre lesquels court la rivière et, de l'autre côté de la haie, une plaine où paissent des moutons (marque FALLER échelle N) ainsi qu'un arbre (il y en aura deux) aux feuilles printanières, terminent le décor...









Il n'y a plus qu'à installer l'avion (une tige de cuivre traversant l'avion est coudée et plantée jusqu'aux deux tiers de la hauteur de la montagne. L'assemblage est caché par le filtre d'aquarium peint...






                                  Des rapaces sont ajoutés au décor...
















 MAYDAY!  MAYDAY!
Feu réacteur, appareil en perdition,
Éjection du pilote

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